Photo Courtesy of CORAF.
The President of the Americas-based non-profit group, Food Tank, will visit Senegal and other West African countries from January 15 to 25, 2018.
During the visit, Danielle Nierenberg will learn, document and write about agricultural traditions and innovations in Africa. A meeting with officials of the West and Central Africa Council for Agricultural Research and Development (CORAF) is central to the visit.
“Farmers and scientists are continually improving ways to increase the nutritional value and nutrient density of food,” says Nierenberg. “They do this while protecting natural resources and their efforts improve social equality, and create better markets for their crops.”
CORAF is Africa’s largest sub-regional research organization. It works with 23 African nations to help coordinate agricultural research and development.
“Solutions to food scarcity are developed in fields, kitchens, and laboratories, by farmers, researchers and nongovernment organizations (NGOs) across sub-Saharan Africa, Asia, and Latin America,” says Nierenberg. “We have a lot to learn from CORAF and these countries.”
Economic growth from agriculture is eleven times more effective at reducing extreme poverty than any other economic sector in sub-Saharan Africa, according to the International Fund for Agricultural Development (IFAD). Rural poverty is driving urbanization, leading to overcrowded cities and increased risks for vulnerable people.
The demand for food will continue to increase due to population growth, with more than nine billion people to feed by 2050. However, sub-Saharan Africa has the potential to dramatically increase its agricultural output, with a quarter of the world’s arable land but only ten percent of the world’s agricultural output. Traditional agriculture techniques such as agroforestry and intercropping (growing several crops together) can help create a more sustainable global agricultural system.
Both CORAF and Food Tank are interested in promoting sustainable changes in food systems across Africa and the globe, with the ultimate goals of increased food output and access.
Food Tank will share the research institution’s work to improve smallholder farmers’ livelihoods across the region. Family farmers produce 57 percent of the world’s food while increasing food security, boosting local economies, and improving nutrition. CORAF puts both producers and consumers at the center of its research, focusing on economically sustainable and culturally appropriate agribusiness and disseminating knowledge and education in the agriculture sector.
“Farmers in wealthier countries tend to think that they have so much to teach farmers in other parts of the world,” says Nierenberg. “In some cases that’s true. But what really interests me is how much we can learn from farmers in sub-Saharan Africa, particularly as our world grows warmer and water more scarce.”
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Le président de Food Tank se rendra en Afrique de l’Ouest
Le président du groupe à but non lucratif américain Food Tank se rendra au Sénégal et dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest jusqu’au 25 janvier 2018.
Au cours de la visite, Danielle Nierenberg va apprendre, documenter et écrire sur les traditions et les innovations agricoles en Afrique. Une réunion avec des représentants du Conseil pour la Recherche et le Développement Agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre (CORAF) est au cœur de la visite.
“Les agriculteurs et les scientifiques améliorent continuellement les moyens d’augmenter la valeur nutritionnelle et la densité nutritive des aliments,” explique Nierenberg.
“Ils le font tout en protégeant les ressources naturelles et leurs efforts améliorent l’égalité sociale et créent de meilleurs marchés pour leurs récoltes.”
Le CORAF est la plus grande organisation de recherche sous régionale en Afrique. Il travaille avec 23 pays africains pour aider à coordonner la recherché et le développement agricoles.
“Des solutions aux problèmes de pénurie alimentaire sont développées dans les champs, les cuisines et les laboratoires par des agriculteurs, des chercheurs et des organisations non gouvernementales en Afrique subsaharienne, en Asie et en Amérique latine. Nous avons beaucoup à apprendre du CORAF et de ces pays.”
Selon le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), la croissance économique issue de l’agriculture est plus efficace que n’importe quel autre secteur économique de l’Afrique saharienne pour réduire l’extrême pauvreté. La pauvreté rurale est le moteur de l’urbanisation, conduisant à des villes surpeuplées et à un risque accru pour les personnes vulnérables.
La demande pour la nourriture va continuer à s’augmenter à cause de la croissance des populations, avec plus que neuf billions de gens à nourrir en 2050. Cependant, l’Afrique subsaharienne a le potentiel d’augmenter considérablement sa production agricole, avec un quart des terres arables du monde, mais seulement dix pour cent de la production agricole mondiale. Les techniques agricoles traditionnelles telles que l’agroforesterie et la culture intercalaire peuvent aider à créer un système agricole mondial plus durable.
Le CORAF et Food Tank sont tous deux intéressés par la promotion d’un commerce durable des systèmes alimentaires en Afrique et dans le monde, avec pour objectifs ultimes une nourriture et un accès plus élevés.
Food Tank partagera le travail de l’institution de recherche pour améliorer les moyens de subsistance des petits agriculteurs dans la région. Les agriculteurs familiaux produisent 57 pour cent de la nourriture mondiale tout en augmentant la sécurité alimentaire, en stimulant les économies locales et en améliorant la nutrition. Le CORAF place les producteurs et les consommateurs au centre de ses recherches, en mettant l’accent sur l’agro-industrie économiquement durable et culturellement appropriée et en diffusant les connaissances et l’éducation dans le secteur agricole.
“Les paysans des pays riches ont tendance à penser qu’ils ont tellement à enseigner aux agriculteurs dans d’autres parties du monde,” explique Nierenberg. “Dans certains cas, c’est vrai, mais ce qui m’intéresse vraiment, c’est ce que nous pouvons apprendre des agriculteurs d’Afrique subsaharienne, en particulier dans notre monde.”